Il est vrai que l’auteur du fameux Et l’on m’appelle l’Oriental repris par Enrico Macias, et le très glamour interprète des versions arabes de Bambino ou de C’est l’histoire d’un amour éternel et banal, ne donnait plus de concerts depuis plusieurs années. Lui qui avait emballé François Mitterrand venu l’écouter au Soleil d’Algerie, l’ancien cabaret du faubourg Montmartre, fut, bien avant l’explosion raï, l’un des premiers à chanter en arabe sur les ondes et les scènes hexagonales avant de conquérir le Japon, les Etats-Unis, et de nourrir nombre de musiques de films avec ses derniers albums, produits par Bill Laswell. Une de ses chansons les plus récentes résonne comme un testament : « Il n'y a qu'un seul Dieu/ Rer Arbé ouahed / Toi tu pries assis, moi je prie debout/ Que tu sois Blanc ou Noir ou café au lait, ça ne t'empêchera pas de faire olé, olé. »
TELERAMA - Eliane AZOULAY
« Lili Boniche c’est une star pour nous, un musicien incomparable, tout jeune nous étions émerveillés par Lili Boniche, et surtout quelqu’un d’aimé en Algérie »
Roger Hanin